Parfois, on entendait le son du bon mot claquer dans la pénombre discrète de l'aurore.
On comprenait alors, en retenant son souffle, que le sculpteur de phrases était à l'ouvrage.
A grands coups de rabots, il peaufinait, il façonnait la courbe.
Entre ses mains habilles, le bon mot prenait vie et se mettait à vibrer dans l'air.
lundi 18 janvier 2016
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